seez pano sez2024 1

  FACEBOOK    YOUTBE logo mini DON

JeunesVocation

Jeunes et Vocations

 VosQuestions
Vos Questions

 Camera

Contact

 Newsletter

Newsletter

 EgliseDansOrne

L'Eglise dans L'Orne

 WebTV

Web-TV

 Radio

Radio

JeunesVocation

Jeunes et Vocations

VosQuestions

Vos Questions

Camera

Contacts

Newsletter

Newsletter

EgliseDansOrne

L'Eglise dans L'Orne

WebTV

Web-TV

Radio

Radio

JeunesVocation

Jeunes et Vocations

VosQuestions

Vos Questions

Camera

Contacts

Newsletter

Newsletter

EgliseDansOrne

L'Eglise dans L'Orne

WebTV

Web-TV

Radio

Radio

On manque souvent d'idées originales et  spirituelles pour animer cette magnifique veillée dans nos paroisses, juste avant la messe, et pourtant, à l'occasion de la venue d'une assistance nombreuse et parfois peu pratiquante, c'est une opportunité géniale pour évangéliser !

Alors, pourquoi ne pas conter l'histoire vécue par saint François et les habitants de Greccio, il y a tout juste 800 ans ? C’est en effet saint François d’Assise qui créa en 1223 la première crèche vivante, déclinée ensuite en crèches diverses et variées que l'on retrouve désormais dans nos églises ou maisons (idées à la fin de l'article) :

Greccio village

De nombreuses traditions accompagnent la fête de Noël.

L’une des plus connues est celle de la crèche.

Cependant, peu de personnes savent que c’est à Saint François que l’on attribue la conception de la première crèche vivante de l’histoire de l’Eglise, à Greccio, en Italie, en l'année 1223, voici tout juste 800 ans.

François souhaitait en effet rendre cette expérience du Fils de Dieu incarné, plus concrète pour les fidèles car ce sujet, avec celui de l’Amour de Dieu manifesté pendant la Passion, lui tenait particulièrement à cœur. Laissons le frère Thomas de Celano, premier biographe de Saint François, nous raconter, avec ses propres mots, cet épisode de la vie du saint (1C 30, 84 – 87) :

"Son dessein le plus haut, son désir principal, son projet suprême était d’observer en tout et à travers tout le saint Évangile, de suivre parfaitement de toute sa vigilance, de tout son effort, de tout le désir de son esprit, de toute la ferveur de son cœur l’enseignement de notre Seigneur Jésus Christ et d’imiter ses pas.

Par une méditation incessante, il se souvenait de ses paroles; par une très pénétrante contemplation, il se rappelait ses actions. En particulier, l’humilité de l’Incarnation et la charité de la Passion occupaient à tel point sa mémoire qu’il voulait à peine penser à autre chose. Aussi doit-on rappeler et honorer par une mémoire révérende ce qu’il fit, la troisième année avant le jour de sa mort glorieuse, au bourg fortifié qu’on appelle Greccio le jour de la nativité de notre Seigneur Jésus Christ.

Il y avait dans ce pays un homme du nom de Jean, de bonne réputation, mais d’une vie meilleure encore. Le bienheureux François le chérissait d’un amour particulier car, alors que dans son pays il était noble et honorable au plus haut point, il avait foulé la noblesse de la chair pour suivre la noblesse de l’esprit. Le bienheureux François, comme il faisait souvent, le fit appeler à lui environ quinze jours avant la nativité du Seigneur et lui dit : « Si tu désires que nous célébrions la présente fête du Seigneur à Greccio, dépêche-toi de t’y rendre à l’avance et ce que je te dis, prépare-le soigneusement. Car je veux faire mémoire de cet enfant qui est né à Bethléem et observer en détail, autant que possible de mes yeux corporels, les désagréments de ses besoins d’enfant, comment il était couché dans une crèche et comment, à côté d’un bœuf et d’un âne, il a été posé sur le foin. »

Entendant cela, l’homme bon et fidèle courut bien vite et prépara en ce lieu tout ce que le saint avait dit.

Le jour de l’allégresse approcha, le temps de l’exultation advint. Les frères furent convoqués de plusieurs lieux : les hommes et les femmes de ce pays, chacun comme il le peut, préparent en exultant des cierges et des torches pour illuminer la nuit, elle qui a illuminé tous les jours et toutes les années de son astre scintillant. Enfin vint le saint de Dieu et, trouvant tout préparé, il vit et fut en joie.

De fait, on prépare une crèche, on apporte du foin, on conduit un bœuf et un âne. Là est honorée la simplicité, exaltée la pauvreté, louée l’humilité et l’on fait de Greccio comme une nouvelle Bethléem. La nuit s’illumine comme le jour et elle fut délicieuse aux hommes ainsi qu’aux animaux. Arrive la population et, devant ce nouveau mystère, elle se réjouit de joies nouvelles. La forêt retentit de voix et les roches répondent aux cris de jubilation. Les frères chantent, s’acquittent des louanges dues au Seigneur et toute la nuit résonne de jubilation. Le saint de Dieu se tient devant la crèche, plein de soupirs, contrit de pitié et inondé d’une joie étonnante. On célèbre la solennité de la messe sur la crèche et le prêtre jouit d’une consolation nouvelle. Le saint de Dieu se vêt des ornements de la dalmatique, car il était diacre, et chante d’une voix sonore le saint Évangile. Sa voix était certes une voix forte, une voix douce, une voix claire, une voix sonore, qui invita toute l’assistance aux récompenses suprêmes. Il prêche ensuite au peuple se tenant alentour et profère des paroles douces comme miel sur la naissance du pauvre roi et sur la pauvre petite cité de Bethléem. Souvent aussi, alors qu’il voulait nommer le Christ « Jésus », brûlant d’un amour excessif, il l’appelait « l’enfant de Bethléem » et en disant « Bethléem » à la façon d’une brebis bêlante, il emplissait toute sa bouche du mot, mais plus encore d’un sentiment de douceur. Même ses lèvres, quand il nommait « l’enfant de Bethléem » ou « Jésus », il les léchait de la langue, goûtant sur son heureux palais et déglutissant la douceur de ce mot.

Là se multiplient les dons du Tout-Puissant et un homme de vertu aperçoit une vision étonnante. Il voyait en effet dans la crèche un petit enfant gisant inanimé dont semblait s’approcher le saint de Dieu ; et il paraissait éveiller cet enfant comme de la torpeur du sommeil. Cette vision n’est pas hors de propos, puisque l’Enfant Jésus, daAutel_Greccio3ns le cœur de beaucoup, a été livré à l’oubli et que chez les mêmes personnes, sous l’action de sa grâce, il est ressuscité à travers son serviteur saint François et s’est imprimé dans une mémoire attentive. Enfin s’achèvent les vigiles sacrées et chacun rentra joyeusement chez lui.

[…] Pour finir, le lieu de la crèche fut consacré comme temple au Seigneur et, en l’honneur du bienheureux Père François, on construit un autel sur la crèche et on dédicace une église."

Thomas de Celano, Vita Prima, chapitre 30, 84 – 87. Sources Franciscaines, Éditions du VIIIe centenaire, Éditions Franciscaines, Cerf.

 saint Francois Creche de neol

Alors, cela vous donne peut-être des idées pour animer de manière simple une veillée de NOEL dans votre paroisse ?

Vous pourriez conter cette histoire avant le début de la messe, trouver quelques figurants pour animer une crèche vivante (avec les enfants du caté , trouver quelques déguisements sommaires, faire apporter des bougies par les enfants de l'assistance ?).

Si cela vous paraît trop compliqué à mettre en oeuvre, vous pouvez simplement mettre en valeur un personnage de la crèche représentant saint François d'Assise, sur fond de décor rappelant le village de Greccio en Italie, avec un panneau explicatif à côté.

Nous vous suggérons aussi, sur le même thème, le livre tout juste sorti de Don Bertrand Lesoing, le NOEL de saint François, voir ici. Vous pouvez vous inspirer des descriptions du livre, dans un language plus actuel.

Sachez enfin que la crèche exposée place Saint-Pierre au Vatican évoquera aussi la crèche de Greccio !

 

Bon préparatifs  

N'hésitez pas à faire part de vos initiatives, que nous puissions les relayer sur le site du diocèse et dans la newsletter diocésaine gratuite : par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 

Sur une idée d'Hubert Moritz (Fraternité Missionnaire Diocésaine)

Carte interactive
1
février

Messe chaque jour en direct

Chaque jour, à 8h30 depuis l'ancien monastère des clarisses d'Alençon ici, ou à 8h00 depuis le sanctuaire ND de Montligeon ici.(11h00 le dimanche).

28
avril

MESSE du dimanche en direct vidéo

Messe chaque dimanche à 11h00 depuis la basilique d'Alençon ici, ou depuis la basilique ND de Montligeon ici, et à 8h30 depuis l'ancien monastère des clarisses à Alençon ici.

30
avril

7 rencontres pour se préparer à la Pentecôte

Avec les carmes et carmélites messagers de l'Esprit Saint, à Alençon, 7 soirées le mardi à 20h30 dès le 9 avril : un parcours pour nous préparer à la belle fête de la Pentecôte ! Soyez tous les bienvenus :

1
mai

Marché des créateurs au monastère d'Alençon

Venez faire vos emplettes pour les fêtes de la foi, communions, confirmations, etc, au monastère Sainte Claire, rue de la demi-lune, avec une douzaine d'exposants locaux et talentueux ! Un stand sera consacré au futur patronage du lieu :

5
mai

Randonnée découverte "De la semence à l'assiette"

La Mission Ouvrière du Perche, Eglise Verte et le CCFD-Terre solidaire vous invitent à une randonnée découverte au Manoir de Courboyer. Après un repas partagé, un temps de sensibilisation-réflexion portera sur le projet régional "De la semence à l'assiette" soutenu par le CCFD-Terre solidaire. La journée se clôturera par une célébration :

6
mai

Interreligieux, dialogue et annonce

A l'INSR de Caen, par le père, Olivier PRESTAVOINE, les 6, 13, 27 mai et 3 juin 2024 de 13h30 à 16h45 :