Le diocèse de Séez a vu naître ou vivre un certain nombre de saints ou grandes figures spirituelles. Retrouvez les portraits de certains d'entre eux :
Saint Latuin (5ème siècle)
Sainte Céronne (morte en 490)
Saint Lhômer (mort en 593)
Saint Evroult (627-706)
Bienheureuse Marguerite de Lorraine (1463-1521)
Saint Jean Eudes (1601-1680)
Armand de Rancé (1626-1700)
Jean Bazin (1767-1855)
Saints Louis (1823-1894) et Zélie Martin (1831- 1877)
L'abbé Paul Buguet (1843-1918)
Léonie Martin (1863-1941)
Thérèse Martin (1873-1897)
André (1919-1944) et Roger Vallée (1920-1944)
Marcel Denis (1919-1961)
Jean Guth (1939-2002)
Petite-fille du bon roi René et aïeule de Henri IV, la bienheureuse Marguerite de Lorraine est née en 1463 au château de Vaudémont et morte en 1521, à Argentan dans le duché d’Alençon.
Marguerite était la petite fille du Roi René d’Anjou et la sœur du duc de Lorraine René II.
Mariée à 25 ans au duc d’Alençon, elle donna la vie à trois enfants. Devenue veuve très jeune, elle hérita du gouvernement du duché jusqu’à la majorité de son fils aîné. Elle fut un remarquable chef d’État et rétablit les finances ruinées de son duché et réforma la justice… tout en élevant ses enfants. De même, elle s’employa à ramener la paix et l’unité dans le diocèse de Séez (Orne). Fascinée par saint François et sainte Claire d’Assise, Marguerite accorde beaucoup d’attention aux pauvres et aux malades, les sert volontiers et fonde pour eux un hôpital à Argentan. En 1520, quand son fils aîné accède au trône ducal, Marguerite se retire chez les clarisses d’Argentan, couvent qu’elle avait fondé en 1498, et y mourut en 1521, en odeur de sainteté.
Jean Eudes est né le 14 novembre 1601 à Ri, près d'Argentan. Ses parents qui, pour obtenir un enfant, avaient invoqué la Vierge Marie, le lui consacrèrent dès avant sa naissance. Il passa son enfance à la campagne puis, à quatorze ans, il fut confié aux Jésuites de Caen. Adolescent, il manifestait une ténacité qui lui servira toujours, et il témoignait aussi d'une compréhension profonde de l'Evangile. Il fréquenta la Faculté de théologie de Caen (1621-1623) où il connut l'Oratoire, institut récemment fondé à Paris par Pierre de Bérulle. Jean Eudes, admis à l'Oratoire de Paris (25 mars 1623), poursuivit ses études dans les maisons de Marines et d’Aubervilliers. Il fut ordonné prêtre le 20 décembre 1625, après avoir été initié par Bérulle lui-même au mystère du Christ et de son Sacerdoce.
Les deux années suivantes furent un repos forcé, imposé par une grande fatigue. Jean Eudes fit de ce repos une longue retraite où il approfondit sa connaissance des Ecritures, des Pères et des spirituels. Il comprit de mieux en mieux que le Christ est notre Chef, que nous sommes ses membres et que nous devons vivre de sa vie. Il sera à la fois rénovateur et novateur. Rénovateur de la vie chrétienne, novateur par ses initiatives concrètes.
Armand Jean Le Bouthillier de Rancé, de l'ordre cistercien, né le 9 janvier 1626 à Paris et décédé le 27 octobre 1700 à l'Abbaye de la Trappe (Soligny-la-Trappe, France), est un des précurseurs de l'ordre cistercien de la Stricte Observance (« Trappistes », fondé en 1892). C'est une figure marquante de la spiritualité du Grand Siècle. Chateaubriand lui consacrera son dernier ouvrage, la Vie de Rancé.
Armand Jean Le Bouthillier de Rancé, né le 9 janvier 1626 était issu d'une famille de la noblesse de robe, bien introduite à la cour. Alors qu'il est destiné à une carrière militaire, sa famille engage Armand Jean dans une carrière ecclésiastique à la place de son frère aîné Denis-François, décédé, pour conserver à la famille les bénéfices ecclésiastiques promis à ce dernier.
Prêtre né à Frênes, en 1767, mort à Sées en 1855. Prêtre fondateur de la Communauté des Soeurs de la Miséricorde de Sées. Grand restaurateur du Diocèse de Sées, après la Révolution Française. Enfance Son père, Michel Bazin, était propriétaire, cultivateur/tisserand à Frênes. Sa mère, Marie-Anne Buffard, était apparentée avec la famille DUMONT-D'URVILLE. La famille Bazin est composée de 6 garçons et 2 filles. Après ses 1ères années à l'école du village, Jean intègre le collège de Vire en 1786. Il rentre ensuite au séminaire, de 1787 à 1792, un mois à Bayeux puis à Caen à partir du 09 octobre. Jean est ordonné diacre, à Bayeux, en 1790, puis rentre à Frênes.
Louis Martin
Né à Bordeaux en 1823, Louis Martin grandit au rythme de la mobilité de son père militaire. Sa famille s’installe finalement à Alençon où il passe sa scolarité. Dès sa jeunesse il sent le désir de se consacrer à Dieu au monastère du Grand Saint Bernard. Il est contraint de renoncer à ce projet et se lance dans une formation d’horlogerie. En 1850 il ouvre sa propre horlogerie-bijouterie à Alençon. Louis Martin est un homme travailleur, il est engagé dans une œuvre sociale auprès de la conférence saint Vincent de Paul. Avant son mariage, Louis occupe son temps libre par la pêche et à la méditation.
Zélie Guérin
Azélie-Marie Guérin est née le 23 décembre 1831 à Gandelain (Orne) où son père était gendarme. Zélie fit ses études au couvent de l’Adoration Perpétuelle et eut rapidement le désir de devenir religieuse, cependant la mère supérieure n’accepta pas. La jeune femme se tourna donc vers une formation professionnelle et s’initia à la fabrication du célèbre point d’Alençon. Zélie se révéla fort douée pour cela et ouvrit son propre atelier de fabrication du point d’Alençon, engageant des ouvrières à son service. Celles-ci étaient traitées comme des membres de la famille par Zélie qui pratiquait en tout les vertus de l’Evangile. La qualité de son travail était remarquable et l’atelier renommé.