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Si le sommet de la liberté se manifeste dans la capacité de blesser les autres qu’avons-nous gagné à être libres ? Une fois encore, un journal satirique, en traitant la Vierge Marie de tous les noms d’oiseaux qui relèvent de l’insulte et de la vulgarité a fait la démonstration d’une confusion entre la liberté et la toute-puissance. Dans un article qui fit date[1], Hannah Arendt nous a appris combien le concept de liberté était polysémique, riche de sens qui se sont ajoutés les uns aux autres au cours des siècles sans pour autant effacer les acquis des prédécesseurs.

Nous pourrions ainsi distinguer la liberté politique de l’homme libre capable d’initier du neuf de la liberté intérieure de celui qui n’a pas de contrainte pour penser et réfléchir. Nous pourrions distinguer entre une liberté d’état, un libre-arbitre dont nous serions dotés dès la naissance et reconnue par la déclaration des droits de l’homme et une liberté de résultat telle que la religion chrétienne l’exprime lorsqu’elle reconnaît au Christ une action libératrice par sa mort offerte pour nous et la rémission de nos péchés. Saint Paul sera capable d’user de toutes ces nuances.

La liberté d’expression, si elle peut être perçue comme un état, un droit, elle ne peut trouver son fondement en elle-même. Elle est pour la vie, pour la responsabilité politique, pour soutenir une vie commune dans la recherche de la vérité et du bien commun. Un regard sur notre devise nationale et son histoire nous apprend cela.

Dès le début de la révolution française, le cri de ralliement fut « La liberté ou la mort ! ». Très vite on lui associa l’égalité. Mais on le devine aisément, la coexistence entre la liberté absolue avec l’égalité inaltérable est impossible. Il en serait comme d’une force invincible qui rencontrerait un obstacle insurmontable. C’est en 1848 que ce conflit fut résolu par l’introduction de la fraternité. Les trois termes de notre devise décrivent dès lors un espace de vie pour notre société. Chacun des termes se trouvant modéré par la présence des deux autres. C’est pourquoi notre pays traverse régulièrement des débats qui remettent le bien commun au centre en évitant le libéralisme tout puissant, l’égalitarisme absolu et le communautarisme radical. Nous pourrions ainsi considérer que la laïcité à la française est la traduction réaliste de cet espace ainsi construit. Elle ne fait pas nombre avec les trois termes de la devise nationale mais en donne une expression concrète qui suppose courage et modération.

La loi nous le rappelle bien qui dit que l’on ne peut tenir des propos qui encourage la haine raciale, le négationnisme, l’antisémitisme et bien d’autres comportements qui visent à abimer voire détruire la vie des personnes avec qui on ne serait pas d’accord. Entendons-nous bien. Les membres des partis politiques, les fidèles des religions savent bien rire d’eux-mêmes en mettant en avant diverses contradictions entre les paroles et les actes de leurs adeptes. Les débats sont précieux pour rechercher la vérité et combattre l’ignorance. Il n’en faut pas douter. Mais les insultes qui blessent gratuitement ne participent en rien à la croissance du bien commun et desservent ceux qui les profèrent.

Dans L’honneur de la liberté[2], le jésuite Jacques Sommet relisait son expérience des camps de concentration. Les uns après les autres, des volontaires se rendaient dans la baraque des malades du typhus pour en prendre soin. C’est dans cet abaissement le plus risqué que la liberté a atteint un sommet indépassable.

+ Bruno Feillet
Evêque de Séez

[1] Hannah Arendt, « Qu’est-ce que la liberté ? », in La crise de la culture, Gallimard, Paris 1972.

[2] Jacques Sommet, L’honneur de la liberté, Le Centurion, Paris, 1987.

De septembre à décembre, les paroissiens pourront participer aux différentes messes d'installation des nouveaux curés et de fondation des nouvelles paroisses. Pour certaines messes, la WebTV du diocèse a pour projet une diffusion en direct vidéo (1 diffusion par espace missionnaire - sous réserves techniques) pour les malades et pour ceux qui ne pourront se déplacer :

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Chers amis, vous l’avez remarqué, les textes retenus pour cette célébration sont ceux prévus pour la fête d’un Saint polonais, Maximilien Kolbe, mort dans un camp de concentration nazi au cours de la seconde guerre mondiale.

L’Evangile évoque l’appel de Nathanaël, futur apôtre. Un homme dont Jésus dit « qu’il n’y a pas de ruse en lui ». Autrement dit, c’est un homme de vérité. La ruse, nous le savons, est l’apanage de l’ennemi du genre humain. L’analyse de son fonctionnement dans le troisième chapitre de la Genèse montre 3 actions qui conduiront Adam et Eve, à manger du fruit interdit, à désobéir et à expérimenter le mal et la mort.

Les trois modes d’action de l’antique serpent sont les suivantes : l’exagération outrancière, le mensonge éhonté et la flatterie du désir de toute puissance. Je n’en fais pas la démonstration ici, mais chacun reconnaîtra dans ces trois fonctionnements les ressorts de nombreux conflits politiques et militaires.

Nathanaël, nous dit le Christ, est loin de tout cela. Il n’y a pas de ruse en lui. C’est donc un homme qui est aux antipodes du malin et proche du Christ qui dira de lui-même qu’il est le chemin, la vérité et la vie.

De même que le serpent use de plusieurs armes simultanément, de même l’Ecriture nous apprend que la vérité n’avance pas toute seule.

Ainsi le Ps 88 au verset 11 nous apprend ceci :

Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s'embrassent ;

Tenir ensemble ces quatre éléments ne relève pas de l’évidence et nécessite un certain courage, une force d’âme, de la volonté et de la persévérance.

L’amour dont il s’agit ici ne relève pas du romantisme mais bien d’un sens aigu de la fraternité. Se reconnaître comme frères est la porte d’entrée de la vérité. Mais le goût de la vérité nous conduit à nous recevoir dans une relation fraternelle authentique. C’est bien pour cela que j’ai apprécié de lire que cet anniversaire que nous célébrons aujourd’hui ne célèbre pas seulement une bataille qui a vu une victoire contre les forces nazies par les alliés et en particulier les soldats polonais. Cet anniversaire célèbre aussi ce grand désir de réconciliation dont nous avons tous besoin que ce soit au niveau de nos vies personnelles qu’au niveau des états. Bien loin de nous, Nelson Mandela l’avait compris en instituant sa commission « Vérité et réconciliation » qui a pu ouvrir un avenir commun aux habitants d’Afrique du Sud.

Quant à la paix, nous savons qu’elle procède fondamentalement d’une pratique de la justice. Si elle est parfois sujette à interprétation et à une vision politique et sociale, elle reste une réalité nécessaire pour toute vie paisible et stable entre les citoyens.

Saint Maximilien Kolbe, ce franciscain passionné de communication et habité d’une spiritualité mariale très profonde, a expérimenté l’injustice institutionnalisée que furent les camps de concentration nazis. Mais lui, comme d’autres, a résisté à la deshumanisation organisée dans ces camps. Et lorsque, énième injustice, des prisonniers sont condamnés à mourir de faim dans un bunker du camp, il demande à prendre la place de l’un d’eux et de vivre ses derniers jours au milieu de ces hommes désespérés.

Les témoins racontent que si au début, on a pu entendre des cris de désespoir, petit-à-petit, ils ont laissé la place à des prières et des chants. Saint Maximilien avait su introduire une espérance là où il n’y avait plus d’espoir. Les uns après les autres, ils sont morts de faim mais deux ou trois qui n’en finissaient pas de mourir, dont Saint Maximilien, ont été achevés.

Je pense que Saint Maximilien, a encouragé ses compagnons d’infortune en leur permettant d’inscrire leur vie, non pas dans la perspective d’une mort atroce à court terme, mais dans l’espérance du Ciel, de cette Jérusalem céleste, ville de la paix par excellence, demeure de l’agneau véritable qui a sacrifié sa vie pour nous offrir ce havre de paix. Saint Maximilien a sans doute permis à ces hommes de remettre leur vie dans une dynamique et un destin de salut.

Hélas, aujourd’hui encore, nous le ne le savons que trop bien, la vie exemplaire des saints au cœur de conditions extrêmes et plus encore la vie du Christ, n’a pas encore convaincu tous les hommes de renoncer à la puissance par le moyen du mensonge et de la violence. C’est pourquoi, il est encore nécessaire de former des hommes et des femmes avec une conscience droite capables d’être crédibles dans la résistance aux injustices, même les plus violentes.

Prions pour celles et ceux qui ont donné leur vie pour que la justice et la paix reviennent ; prions pour celles et ceux qui œuvrent chaque jour non seulement pour qu’elle ne soit pas perdue mais pour qu’elle soit consolidée.

Amen

Mgr Feillet, samedi 24 août 2024

Plusieurs personnes nous ont interpelés pour nous faire part d’un message électronique étrange qu’ils ont reçu, venant de Mgr Feillet.
L’adresse d’envoi n’est PAS celle de Mgr Feillet et il ne faut donc absolument pas donner suite à ce type de message ! Il s'agit d'une arnaque !
Le message ressemble à celui ci-dessous :

Lire la suite...

Carte interactive
1
février

Messe chaque jour en direct

Chaque jour, à 8h30 depuis l'ancien monastère des clarisses d'Alençon ici, (en pause pour cause de fermeture accès internet), ou à 8h00 depuis le sanctuaire ND de Montligeon ici.(11h00 le dimanche).

1
juillet

Expo d'été ''croire au front"

Jusque fin septembre, tous les jours sauf le mardi, au musée départemental d'art religieux de Sées :

2
septembre

Les Bienheureux Martyrs de septembre, fêtés le 2 septembre

Sous cette appellation, l’Eglise de France vénère les victimes des massacres révolutionnaires de septembre 1792 à Paris. Trois évêques, des prêtres, des religieux et quatre laïcs, aunombre total de 191, ont été béatifiés par le pape Pie XI le 17 octobre 1926. Quatorze d’entre eux appartiennent au diocèse de Séez, soit par leur origine, soit par leur ministère, soit pour ces deux raisons. Voici leurs noms :

4
septembre

Fête de saint Godegrand, 15ème évêque de Séez et martyr

Godegarnd nait à Exmes, au commencement du VIIIè siècle :
7
septembre

Nouvelle paroisse Saint Jean Eudes au pays d'Argentan

16h30 : Assemblée paroissiale, ouverte à tous, église saint Michel. 18h30 : Messe d’installation du père Pierre-Yves ÉMILE comme curé, église saint Michel. Sous réserves techniques, messe à suivre en DIRECT VIDEO ici. :

8
septembre

MESSE du dimanche en direct vidéo

Messe chaque dimanche à 10h30 depuis la basilique d'Alençon ici, ou 11h00 depuis la basilique ND de Montligeon ici, et à 8h30 depuis l'ancien monastère des clarisses (en pause actuellement) à Alençon ici.